Rachel et Jorgen sont infirmiers à Malte, et contribuent pour une très large part à la riposte à la COVID-19 dans le pays, quoique de manières différentes.
Rachel travaille dans l’unité des maladies infectieuses du plus grand hôpital de Malte, Mater Dei. Pendant la pandémie, Rachel et son équipe prennent en charge les patients gravement malades admis à l’hôpital.
« Nous parlons de patients qui sont très malades et souvent placés dans une chambre d’isolement pendant des semaines, sans voir ni parler à personne. C’est une période très difficile pour tout le monde », explique-t-elle. « Les membres de mon équipe et moi-même sommes les seules personnes avec lesquelles ils peuvent interagir. Imaginez combien cela doit être difficile pour eux. Tout ce qu’ils peuvent voir, ce sont nos yeux à travers des couches et des couches d’équipements de protection. »
Les professionnels de santé comme Rachel et Jorgen sont la pierre angulaire de la riposte à la pandémie. Et à mesure que la pandémie évolue, leur travail fait de même. Depuis le premier déploiement des vaccins fin 2020, ils s’emploient principalement à prendre soin des personnes vulnérables, ainsi qu’à convaincre leurs communautés de l’innocuité et de l’efficacité des nouveaux vaccins.
« Je considère que mon travail consiste avant tout à expliquer à mes patients que les vaccins contre la COVID-19 sont sûrs et sauvent des vies, ainsi qu’à les rassurer », explique Jorgen, coordinateur de la vaccination à l’hôpital Mater Dei. « Il y a eu beaucoup de désinformation à ce sujet et, surtout, il y a la peur de l’inconnu. Je prends donc sur moi de m’assurer que les patients disposent des informations nécessaires pour prendre une décision éclairée. »