L’OMS a fourni aux hôpitaux d’Ukraine, avec le financement de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), des générateurs d’oxygène médical pour traiter les patients nécessitant des soins d’oxygénothérapie en raison de traumatismes, de maladies respiratoires aiguës et de la COVID-19.
L’OMS en Ukraine a livré les dispositifs aux hôpitaux de Kharkiv et de Tchernihiv afin de produire de l’oxygène médical pour les patients sur place sur une période pouvant aller jusqu’à 20 ans et ce, grâce au soutien du peuple américain par le biais de l’USAID.
L’OMS a garanti une gamme complète de services liés aux dispositifs d’oxygène, notamment l’installation, l’organisation d’activités de formation des personnels de santé à leur utilisation ainsi que la fourniture de pièces de rechange, l’extension de garantie, les services de maintenance préventive et le transport.
« L’OMS soutient le système de santé ukrainien en lui fournissant des capacités en oxygène afin de soigner les patients atteints du syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) et de la COVID-19, ainsi que les cas de traumatisme. L’oxygène médical est un élément vital pour la réalisation d’opérations chirurgicales et de nombreuses interventions médicales », a expliqué le docteur Jarno Habicht, représentant de l’OMS en Ukraine.
« Les attaques contre les infrastructures critiques et de soins de santé en Ukraine menacent l’accès à l’oxygène médical, et il est essentiel que les établissements de soins de santé bénéficient du soutien nécessaire dans ce domaine. »
Comme l’a ajouté M. Ben Zinner, directeur du Bureau de la santé de l’USAID/Ukraine, « l’USAID a engagé plus de 100 millions de dollars pour aider à répondre aux besoins sanitaires urgents du peuple ukrainien en temps de guerre, en se concentrant sur le soutien aux villes durement touchées comme Kharkiv et Tchernihiv. Outre la réponse aux besoins urgents d’aujourd’hui, nous aidons l’Ukraine à renforcer et à réformer ses systèmes de santé afin de permettre un relèvement résilient après la guerre, et de mieux répondre aux besoins des patients à l’avenir. »