732 jours de COVID-19 dans la Région européenne de l’OMS en 15 chiffres

Au 20 janvier 2022

On estime que la pandémie a annulé les gains enregistrés précédemment en matière de réduction de la pauvreté. À la fin de 2021, 4,3 millions de personnes supplémentaires sont passées sous le seuil de pauvreté de 5,50 USD par jour dans la Région européenne de l’OMS en raison de la COVID-19.

Selon les résultats de recherches menées au niveau international, 43 % des travailleurs de première ligne connaissent des niveaux d’anxiété importants, avec une prévalence de 27 % chez le personnel infirmier et de 17 % chez les médecins. Une autre étude révèle que pas moins de 40 % du personnel clinique travaillant aux soins intensifs ont atteint le seuil clinique du syndrome de stress post-traumatique. 

C’est le nombre total de cas de COVID-19 détectés depuis le début de la pandémie dans la Région (qui regroupe 53 États membres). C’est l’équivalent de la population totale de la France et de l’Italie réunies. C’est aussi plus d’un tiers du nombre de cas confirmés dans le monde, soit 333 millions à l’heure actuelle. 

Entre janvier et mars 2021, 1 pays sur 3 de la Région européenne de l’OMS a signalé des perturbations des services de soins liées aux maladies non transmissibles, la principale cause de décès et d’invalidité dans la Région à la suite de maladies telles que le cancer, le diabète et l’asthme. Les services de dépistage du cancer ont été les plus concernés. Tout au long de la pandémie, l’OMS a mené des enquêtes nationales sur la continuité des services de santé essentiels et sur l’impact de la COVID-19. Les conclusions basées sur les données collectées fin 2021, bientôt disponibles, semblent confirmer de moindres perturbations des services en 2021 par rapport à 2020. 

C’est le pourcentage de la population totale de la Région ayant reçu au moins 1 dose de vaccin contre la COVID-19, soit 603 445 303 personnes. L’objectif est de vacciner 70 % de la population dans tous les pays du monde d’ici à la mi-2022. 

C’est le nombre de variants préoccupants de la COVID-19 détectés à l’échelle mondiale à ce jour : Alpha, Beta, Gamma, Delta et Omicron. Pour qu’un variant soit défini comme préoccupant, il doit être associé à un ou plusieurs des changements suivants : une hausse de la transmissibilité ou une modification épidémiologique préjudiciable ; une augmentation de la virulence ; et une diminution de l’efficacité des mesures de santé publique et des mesures sociales, des vaccins ou des thérapies. 

Au 10 janvier 2022, l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) a estimé que près de 2 personnes sur 3 dans la Région européenne avaient été infectées au moins 1 fois par la COVID-19.

C’est le nombre de vaccins contre la COVID-19 approuvés par l’OMS pour le protocole d’autorisation d’utilisation d’urgence (protocole EUL). Le protocole EUL de l’OMS est une procédure d’évaluation des vaccins, des produits thérapeutiques et des dispositifs de diagnostic in vitro non homologués pendant les situations d’urgence de santé publique dans le but d’accélérer leur mise à disposition aux personnes qui en ont besoin.

C’est le nombre moyen de décès dus à la COVID-19 par jour depuis que les premiers cas ont été détectés dans la Région, le 24 janvier 2020. Le nombre total de décès dus à la COVID-19 enregistrés dans la Région s’élève à 1 734 427, soit 99 décès par heure ces 2 dernières années, sur la base des données collectées dans l’ensemble de la Région. 

L’OMS/Europe et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) estiment qu’entre décembre 2020 et novembre 2021, les vaccins contre la COVID-19 ont sauvé la vie de 469 186 personnes âgées de 60 ans et plus dans 33 pays de la Région. Cette estimation ne tient pas compte des vies sauvées grâce à la vaccination chez les personnes de moins de 60 ans, et par l’effet indirect de la vaccination en raison d’une réduction de la transmission. 

C’est le pourcentage d’agents de santé de la Région qui, à ce jour, n’ont toujours pas reçu une seule injection de vaccin contre la COVID-19.

C’est le nombre de doses de vaccin administrées dans le monde par les agents de santé, dont 1,4 milliard dans la Région européenne de l’OMS. Les vaccins agissent comme prévu lors de leur conception : sauver des vies, prévenir les maladies graves et réduire la pression sur les unités de soins intensifs. 

Entre 2019 et 2020, le taux de nouveaux cas de VIH diagnostiqués dans la Région a chuté de 24 % en grande partie en raison de la réduction du dépistage causée par les restrictions et les perturbations des services liées à la COVID-19. Un rapport conjoint de l’OMS/Europe et de l’ECDC, publié en novembre 2021, met en avant l’augmentation du nombre de personnes vivant avec un VIH non diagnostiqué dans la Région.

Sur les 46 pays ayant fait l’objet d’une enquête à ce sujet dans le monde, 24 jugent les contraintes liées à la COVID-19 comme un défi à la mise en œuvre des stratégies et plans nationaux en matière de santé et de changement climatique. Ils indiquent également que le fardeau continu de la riposte à la pandémie peut limiter les capacités des autorités sanitaires nationales à planifier les stress et chocs sanitaires liés au climat et à s’y préparer.

Si la plupart des personnes contractant la COVID-19 se rétablissent complètement, les données actuelles suggèrent néanmoins qu’environ 10 à 20 % des personnes souffrent d’une affection post-COVID-19 ou d’une longue COVID, c’est-à-dire qu’elles présentent des symptômes persistants pendant des semaines ou des mois après une infection aiguë à la COVID-19.