Un engagement renouvelé pour mettre fin au VIH

Les inégalités persistantes sur le plan économique, social, culturel et juridique, ainsi que les difficultés engendrées par la pandémie de COVID-19 et d’autres crises mondiales exigent des efforts renouvelés afin que le VIH ne soit pas oublié et que le sida ne constitue plus une menace pour la santé publique.

L’égalité comme axe principal

Les inégalités restent d’actualité dans l’accès aux services les plus élémentaires, comme le dépistage et le traitement. Nous devons veiller à ce que chacun, partout dans le monde, ait un accès égal à la prévention, au dépistage, aux traitements et à la prise en charge de l’infection à VIH. Les services de santé devraient être adaptés pour parvenir jusqu’aux populations les plus à risque et les plus touchées et répondre à leurs besoins, ce qui inclut la mise en application d’une politique de « tolérance zéro » à l’égard de la stigmatisation et de la discrimination dans tous les services de santé.

Le test décisif de l’élimination : les enfants et les populations clés

L’OMS recommande de mettre à nouveau l’accent sur les populations qui ont été laissées pour compte dans la riposte mondiale au VIH et au sida. Seuls 52 % des enfants vivant avec le VIH suivent un traitement susceptible de leur sauver la vie. Si nous arrivons à nous rapprocher du but consistant à mettre fin aux nouvelles infections chez les enfants et à veiller à ce que tous reçoivent des médicaments antirétroviraux (ARV) de qualité, l’espoir sera plus grand et il sera possible de garantir un engagement politique plus profond pour mettre fin au sida dans toutes les populations d’ici à 2030.

À l’échelle mondiale, 70 % des nouvelles infections à VIH concernent des personnes marginalisées et souvent criminalisées. Nous ne pourrons mettre fin au sida qu’en intensifiant les services de lutte contre le VIH et en supprimant les obstacles structurels, ainsi que la stigmatisation et la discrimination des populations clés dans tous les pays.